Si la Commission n’est pas capable de protéger les citoyens européens, il ne faut pas non plus compter sur Emmanuel Macron pour aider les Français. Depuis le début de l’année, la France a été importatrice nette d’électricité pendant 220 jours. Un désastre économique qui nous coûte des milliards. Un désastre écologique, car nous importons de l’électricité qui est tout sauf décarbonée. Cette semaine, ce sont les artisans-bouchers qui manifestaient contre l’explosion des tarifs de l’électricité et qui, comme tous les artisans, ont vu leurs factures multipliées par trois ou quatre.
La situation actuelle est aussi due à l’état de tiers-mondisation de l’ensemble de notre filière nucléaire. Élisabeth Borne, qui s’était réjouie de la fermeture de Fessenheim en 2020, déplore désormais la situation énergétique en France ! Or la situation de restrictions, de coupures et de potentielles pénuries que nous vivons cet hiver, ne sont pas de la responsabilité du conflit en Ukraine mais bien des choix politiques d’Emmanuel Macron. Des solutions existent, il faut les mettre en place!
Nous devons rapidement sortir du marché européen de l’énergie qui provoque des hausses qui n’ont rien de naturelles. Les Espagnols et les Portugais l’ont fait et peuvent ainsi fixer eux-mêmes le prix de leur électricité. Ils ont eu raison de le faire car le système actuel est problématique : pour que les pays de l'Union puissent s'échanger de l'électricité alors qu'ils n'utilisent pas forcément les mêmes moyens pour la produire, le prix de l'électricité est basé sur le moyen le plus coûteux : les centrales à gaz. Mais avec l'envolée du prix du gaz depuis l'invasion russe en Ukraine, le prix de l'électricité a lui aussi explosé.
Pour alléger les factures des Français, nous proposons également de baisser la TVA à 5,5% sur le gaz et l’électricité.
Ces mesures, appliquées en parallèle d’une véritable politique en matière de nucléaire, permettraient de soulager les dépenses des Français. Emmanuel Macron doit s’en inspirer s’il veut éviter une nouvelle crise sociale. À défaut, face à cette situation qui deviendra intenable, les Français se feront entendre autrement.
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